Courbatures musculaires suite aux
entrainements à la course en descente et en sentier
Durant toute la saison estivale, je me suis
entrainé à la course sur terrain plat et à vélo. J’ai atteint un niveau de forme physique inégalé. Je cours plus vite, je roule plus vite
et ma récupération est beaucoup plus rapide. Je me sens presque invincible. Avec ce beau constat je me croyais à
l’abri des courbatures ! ERREUR. Je
me trompais royalement.
Par une belle fin de semaine de septembre,
je me suis affligé les pires courbatures musculaires du siècle aux quadriceps. Les marches d’escaliers me semblent
avoir triplées de hauteur, je
grimace à chaque fois que je m’assois à mon bureau, j’ai
honte, je me serre les dents pour éviter que les gens qui m’entourent me voient
dans ce piteux état et disent : « Regarde l’athlète qui marche tout
croche! Il n’est pas si fort que
ça finalement… »
Devant ce rappel à l’ordre de mon corps, je
me suis mis à me questionner : « Qu’ai-je fait pour mériter cette
douleur? Que dois-je faire dans le
futur pour éviter de telles courbatures? »
Je me suis demandé ce que j’avais bien pu
faire de différent comme activités dans les jours précédents. Et bien la réponse me saute aux yeux.
Le coureur urbain en mois qui était habitué à pratiquer son sport sur des
terrains plats s’est aventuré sur un beau parcourt de 12km en montagne avec des
montées et des descentes très prononcées.
Le terrain était très accidenté et j’ai dû constamment faire de grandes
enjambées pour sauter des obstacles et éviter des souches d’arbres. Voyant que
ma vitesse de course était beaucoup plus lente que d’habitude due aux montées,
mon orgueil m’a dicté d’accélérer dans les descentes pour maintenir une allure
respectable. Décelez-vous quelles erreurs j’ai pu commettre??
Afin de comprendre quelles sont les erreurs
qui ont fait que je me suis
retrouvé aussi mal en point, j’ai fait des petites recherches sur les
techniques de course en sentiers et principalement en descente. J’ai vite
compris que j’avais réunis tous les ingrédients de la recette parfaite pour
fabriquer de belles courbatures musculaires à mes pauvres quadriceps.
Afin de vous éviter ces douleurs, je vous
ai réunis une courte liste des choses à ne pas faire lorsque vous courrez en
sentier ainsi qu’en descente.
1.
Ne pas changer de type de parcourt
du jour au lendemain : Il est toujours préférable de laisser votre corps
s’adapter tranquillement aux nouveaux terrains en augmentant graduellement la
longueur et l’inclinaison des côtes dans vos entrainements.
2.
Ne pas faire de grandes enjambées
dans les descentes : Les grandes enjambées en descentes augmentent de
façon importante la force d’impact que les muscles doivent encaisser. De plus,
les muscles doivent se contracter de façon excentrique (en mode ‘’freinage’’) ce qui cause des micro-déchirures des
fibres musculaires.
3.
Ne pas bondir et se projeter en
hauteur par dessus les obstacles : Au même titre que les grandes
enjambées, les bonds et les saut augmentent les impacts encaissés par vos
muscles. Il est donc préférable de garder le centre de gravité le plus bas
possible autant en descente que pour franchir des obstacles.
4.
Ne pas enchainer descentes et
montées abruptes sans vous laisser de temps de récupération : Après une
longue montée durant laquelle le rythme cardiaque s’est maintenu très haut, il
est recommandé de ralentir pour récupérer, réoxygéner ses muscles afin d’éviter
qu’ils accumulent de l’acide lactique.
5.
Ne pas se crisper : Afin que
les muscles absorbent mieux les impactes, il faut rester décontracté. Sur des
terrains irréguliers et techniques, nous avons tendance à être craintif et
crispé. Il faut donc ralentir,
relaxer et gagner de la confiance avant d’accélérer.
J’espère que mes 5 petits apprentissages
aideront certains à éviter de douloureuses courbatures suite à votre prochaine
course en sentier.
Antoine Morin, membre de la Troupe de la Trail du Saguenay
Antoine Morin, membre de la Troupe de la Trail du Saguenay
No comments:
Post a Comment